'Thilda + 16 ans + Première + Célibataire 31.07. + Chinoise + Manger, encore et encore
Caractère & Physique Elle approche, doucement, discrètement. De son pas fluet, de son allure certaine, elle attire quelques regards envieux, curieux de la connaître cette jeune inconnue, jeune ingénue. Ici, loin de sa contrée, personne ne la connait. Et pourtant, tous regardent ses longs cheveux, si étranges par ici. Qui pourrait porter pareille teinte de mauve agrémentée de telles mèches de pastel ? Se plongeant dans son regard, d'abord aussi doux que la teinte du saphir, puis aussi fougueux qu'un océan déchaîné par la tempête les gens s'écartent, la laissant passer. C'est le respect qu'elle répand dans son sillage, élevée comme une grande princesse de son rang. Son allure, si fine, si fragile donne l'impression qu'elle va se briser à tout instant et sa peau, si pâle, si douce, donne de la concurrence aux plus belles des poupées de porcelaine.
Et elle ressemble à une poupée à s'y méprendre. Elle ne sourit pas la belle Mathilda, car jamais on n'a vu de poupée sourire. Le sourire est réservé à quelques rares personnes qui auraient la chance de lui arracher un moment de joie. Elle reste sérieuse, sévère autant envers elle-même qu'envers les autres. Elle n'admet pas l'erreur et se bat bec et ongles pour venir à bout de cette idée. Elle est déterminée, déterminée à avoir ce qu'elle veut de ses propres moyens. Car elle ne fait pas de caprices, elle à eut une bonne éducation, ces parents ne lui auraient pas permis d'être éduquée comme n'importe qui. Silencieuse, elle ne parle que rarement, elle observe, simplement, elle calcule. Pour elle, tout est notion de prévoyances, rien n'arrive au hasard et elle aime faire face à la prévisibilité. Alors, sans un mot pour vous, avec rien qu'un regard, elle arrive à comprendre certaines choses. C'est comme ça qu'elle aime vivre, c'est comme ça qu'elle se sent à l'aise dans son corps.
L'heure du repas est la chose la plus sacrée qui soit pour cette douce chose. Pas un mot, pas un bruit pendant qu'elle savoure le nectar bienfaisant qui lui est offert. Personne ne l'interromps. Tout le monde sait qu'elle pourrait tuer pour un vol de nourriture. Elle bouffe, s'empiffre. Elle n'est plus élégante, seule tâche à un tableau si radieux. Elle devient hargneuse lorsqu'on la menace avec sa sainte mal-bouffe, elle est comme la peste qui s'abat dans une ville devant un stand de sucrerie, comme un nuage de sauterelle face à du bambou fraîchement cuisiné. Puis viens la seconde chose la plus importante, l'heure de la sieste. Elle arrive souvent cette heure là et bien souvent, dure plus de soixante minutes. Elle s'endort n'importe où, dans n'importe quelle situation et il semble qu'il soit impossible de la réveiller. Elles ont essayée, les nourrices et les mères inquiètes. Ils ont essayé, les pères et les professeurs agacés. Rien ne la bouscule pour qu'elle ne tombe des bras de Morphée et elle ne se réveille que lorsque l'heure est terminée.
Histoire - Je suis bien heureuse d'être une fille, Théos c'est moche comme prénom ! Vraiment ! L'âge de la tendre enfance, l'âge de l'insouciance. La famille Satsu a toujours eu terriblement de mal à avoir des enfants et trouver des descendants potentiellement capables de monter sur le trône. La reproduction n'ayant jamais été le fort des pandas, elle n'était pas non plus le fort de cette famille royale qui pourtant espérait pour bientôt l'arrivée d'un enfant. Il le voulait tellement, ce chérubin héritier qui apporterait la paix et la prospérité dans le si petit royaume. Mais il ne vint pas sous la forme d'un petit homme.
Lorsque Mathilda vit le jour, elle portait le nom de Théos. Les gens furent extrêmement surpris. Elle n'était pas un petit garçon et n'avait pas ce signe si particulier des petits hommes. Pourtant, tout avait indiqué qu'elle le serait ! Les voyantes s'étaient précipitées en masse à l'annonce de la grosse de madame son altesse et toute avaient certifiée un petit héritier. Les docteurs de la famille royale avaient également annoncés un petit, mais tous se retrouvaient désormais devant le fait accompli. Elle fut nommée Mathilda sans trop de raisons, parce que le prénom sonnait bien et que c'était tout ce que la mère avait en tête. Très vite, Mathilda, bien qu'elle ne puisse se faire pousser un signe distinctif des mâles, fut entourée par une famille aimante. Ses parents ne lui accordant pas beaucoup de temps, elle passait ses matinées avec sa grand-mère dans le jardin, ses après-midi à la sieste avec son âme et ses débuts de soirées en compagnies de ses très chères nourrices. Elle ne manqua de rien. Elle souriait, faisant la révérence à tout va, elle semblait heureuse et épanouie et la cour, ainsi que les habitants qui entouraient la famille Satsu ne pouvaient être davantage comblés de bonheurs.
- Soyons sérieuse Ame, j'ai dû être adoptée. J'ai honte parfois de vivre dans ce genre de familles. Malheureusement, comme toutes les bonnes histoires, celle-ci n'échappe pas à la règle du tragique incident. Mathilda langeant énormément pour son jeune âge, sa mère, qui n'avait jamais réellement souhaité la prendre en charge décida pendant un temps de s'occuper de son éducation personnellement. C'était là pure folie de sa part, sans doute marqué par la jalousie qu'elle éprouvait pour sa fille si aimée des autres. Madame son altesse interdit tout bonnement quiconque de nourrir la jeune enfant qui était désormais limité à des rations strictes et militaires. En plus de ça, la jeune fille s'habillait selon une mode stricte et qui la dévalorisait totalement. Peu à peu, elle sembla se renfermer sur elle-même. Elle n'avait pas le droit de parler en public, de se faire remarquer et encore moins de sourire. Elle devait garder la tête basse et écouter ses parents comme une enfant sage. Sa mère, si peu adroite entra ses ordres dans le crâne de Mathilda avec tellement de brutalité et d'ardeur que le petit soleil perdit de son éclat et subitement, devint aussi terne que la lune oubliée.
Et cette horrible torture dura pendant cinq longues années durant laquelle madame son altesse royale ne cessait de répéter à quel point Mathilda était une si gentille petite poupée. Ce ne fut que lorsque l'enfant atteint un poids minimal proche de la mort que son père daigna lever les yeux. Occupé par son rôle, il n'avait point vu la dégringolade de l'astre qu'était son enfant et était resté sourd aux remarques brèves des employés, des paysans, des hommes et des femmes qui ne pouvaient voler au secours de la douce créature.
Il laissa sa fille au bon soin de ses anciennes nourrices et tout sembla redevenir normal. En apparence. Car elle avait perdu de sa lumière de petite fée et même la belle Ame qui marchait à ses côtés ne semblaient plus être qu'un amas d'os ambulant. Il n'y avait plus rien de magique, c'était là apocalyptique de constater à quel point le funeste sort s'était abattu sur la famille Satsu.
Mathilda atteint l'âge du lycée et sans qu'on ne lui demande son avis, elle fut envoyée dans un établissement spécialisé. Soulagée d'être enfin seule, tout le royaume se rappelle encore aujourd'hui des derniers mots qu'elle avait prononcés : "Enfin je suis libre de la terrible malédiction que vous m'avez jetée." Puis, avec un sourire forcé, une révérence propre et douce, elle était partie, entrainant avec elle les derniers relent de joie qui régnaient encore dans le triste royaume.
Ame (se prononce Amé) Comme une mère, comme une soeur Gloutonne, petite et pourtant si rachitique, il a toujours fallu protéger Mathilda. Derrière son sourire, derrière ses airs assurés, elle n'est qu'une petite chose fragile et sans nom. Elle avait une nourrice, elle avait une mère. Elle avait tout et pourtant, c'est toujours à moi qu'elle a exposé ses craintes, ses inquiétudes, ses souffrances et quelques rares fois, sa joie. Puis elle a grandi et mes conseils n'ont plus eu d'emprise sur elle, forte et indépendante, cela a été à son tour de connaitre tout de mes craintes, mes inquiétudes, mes souffrances et très souvent de mes moments de joies. Mais une part d'elle, celle qui ne veut pas grandir, aime à penser que je suis là pour veiller pour elle. Et ce sera toujours le cas.
BY .SOULMATES
Dernière édition par Mathilda Satsu le Dim 19 Juil - 21:26, édité 2 fois
Eneka Noshiba Seconde
Messages : 23 Points : 0 Date d'inscription : 16/07/2015 Age : 24
Informations sur toi. Âge: 15 ans Numéro de chambre: Chambre II Espèce (latin) de l'âme: canis lupus occidentalis
Bienvenue, et étant donné que ta présentation est terminée, je te valide, pense à faire ton journal de bord, à signer le règlement et t'inscrire aux clubs (si ce n'est pas déjà fait).
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Dim 19 Juil - 15:09
, bonne chance pour la fin de ta présentation 
