Une rencontre sous le gré d'un arrêt de bus...[FT Wilhelm]
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Eneka Noshiba Seconde
Messages : 23 Points : 0 Date d'inscription : 16/07/2015 Age : 23
Informations sur toi. Âge: 15 ans Numéro de chambre: Chambre II Espèce (latin) de l'âme: canis lupus occidentalis
Sujet: Une rencontre sous le gré d'un arrêt de bus...[FT Wilhelm] Mar 28 Juil - 11:44
Une rencontre sour le gré d'un arrêt de bus. × ft. Wilhelm Adamsky
Je finis de prendre mon petit-déjeuner, puis gagne ma chambre en silence. J'ai laissé les deux filles livrées l'une à l'autre. Je ne veux pas rester dans un endroit si cela est pour m'ennuyer ou ne rien faire. De plus le monde au réfectoire n'avait cessé d'augmenté ce qui m'avait assez énervé et stressé. Je ne supporte plus la foule, je ne supporte plus que l'on me dévisage, me regarde comme si j'étais un monstre, ou alors au contraire, un ange.
A ma chambre, je m'habille rapidement, étant plus tôt en pyjama. J'enfile une jupe adaptée pour ma queue, et j'enfile un t-shirt ample avant de sortir de la chambre suivit d'Alka. Elle non plus n'avait pas vraiment apprécié la situation de ce matin d'après ces dires. Je la comprends bien, et surtout, se faire traiter de renard était tout simplement impardonnable. Je marche le long du couloir des chambres et sors dans la cour afin de se détendre. En fait, je voulais surtout rejoindre la forêt. C'est ainsi que je rejoints l'arrêt de bus où j'y découvris un garçon aux cheveux blancs. Il semblait fort sympathique. Ou du moins ce n'était que l'impression que j'avais. Mais je n'hésitais pas une seconde à m'asseoir sur le banc, tenant le dessous de ma jupe afin de m'y asseoir dessus.
Je ne dis rien, du moins pas pour le moment. Je ne me sentais pas obliger de parler et Alkaïne se contentait de s'installer, posant sa lourde tête sur mes pieds. Je ne sais pas pourquoi je ne lui dis pas. Mais bon, elle doit s'en rendre compte, étant donné qu'elle ressent toutes mes douleurs et sentiments. Elle est bien la seule à pouvoir lire en moi comme dans un livre, et cela me dérange assez parfois, surtout comme ce matin où elle avait su immédiatement à qui je pensais.
Je soupire bruyamment puis porte mon attention sur mon entourage. Il n'y a que ce garçon et ce lapin, rien d'autres. Je peux tout de même voir le soleil qui se lève à l'horizon, bien qu'il est déjà assez haut tout de même. Quel logique que j'ai! Je soupire à nouveau de ma bêtise et tourne ma tête vers le garçon avant de murmurer un bref:
-Salut, moi c'est Eneka.
J'ai effectivement mon masque d'indifférence mais ma voix montre que je m’intéresse au jeune homme et que je veux réellement lui parler.