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 Entendre les plaintes d'une femme ; Capter les hurlements du loup qui s'écœure de son monde à l'agonie ; Les pleurs susurrés à l'oreille des morts et les fantômes qui déplore les larmes d'une môme condamnée.

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Entendre les plaintes d'une femme ; Capter les hurlements du loup qui s'écœure de son monde à l'agonie ; Les pleurs susurrés à l'oreille des morts et les fantômes qui déplore les larmes d'une môme condamnée. Empty
MessageSujet: Entendre les plaintes d'une femme ; Capter les hurlements du loup qui s'écœure de son monde à l'agonie ; Les pleurs susurrés à l'oreille des morts et les fantômes qui déplore les larmes d'une môme condamnée.   Entendre les plaintes d'une femme ; Capter les hurlements du loup qui s'écœure de son monde à l'agonie ; Les pleurs susurrés à l'oreille des morts et les fantômes qui déplore les larmes d'une môme condamnée. Icon_minitimeVen 17 Juil - 0:27






Alaska Varsovie Asirova
Trouver dans ce cœur silencieux les affres d'un passé douloureux…




Alan - Âgée de seize Hivers - En classe de Terminale - Célibataire -
Née le premier jour de Janvier en Alaska - Canis Lupus Arctos


 Caractère & Physique
Elle a rêvé, Alaska. Son regard marin s'est illustré par sa beauté, mais surtout pour le vide qui y règne. Absence de sentiments. Raréfaction des émotions tangibles. A croire que ce n'est qu'une coquille vide. L'âme recroquevillée sous une épaisse muraille à la ferraille douteuse. Bâtie par le plus mauvais des artistes, et sûrement par le plus monstrueux des hommes. Son iris océanique rassemblent tous les éclats pâles et foncés, semblable à ce pendentif qu'une chaîne en argent maintient désespérément à sa gorge fine. Presque un bijou inestimable, pour la blanche demoiselle. Sa tignasse grisâtre a été teinte, plus d'une fois. Les filaments argentés ont tiré sur le blond cendré, sûrement. Ils sont devenu plus châtains que blancs, à d'autres. Mais, finalement, c'est toujours cette nuance opaline qui est ressortie victorieuse de ses nombreux combats. De ces multiples brimades.
Un corps fluet pour une voix mélodieuse qui chevrote, de sa mauvaise habitude d'être timide et effacée. Presque renfermée, la môme trop calme. Accrochée à son violon, comme en témoignent les nombreuses cicatrices sur ses doigts déchirés par les cordes maintes fois pincées. Assidue dans le travail, sûrement trop. C'est presque si elle en oublie de respirer, trop concentrée sur quelques problématiques. Rester digne, malgré les regards qui pèsent sur ses épaules. Son dos voûté n'est qu'un énième indice de ce poids qui s'y attarde. Pauvre Dauphine.
Enfance désolée.
Les os brisés. Les dents translucides. Le blanc des yeux qui tire davantage sur ce même bleu qui hante son regard. Maladie des os de verre, c'est une vulnérable demoiselle qui s'est façonnée au gré de ses souffrances. Au gré de ses plaies intérieures et extérieures.
Peu à peu, blasée de tout. Peut-être un peu à part. Sûrement loin de tout, perdue dans ses pensées profondes. C'est cette douleur qui s'arrime à ses pupilles qui dérange ceux qui croisent la môme au visage las. C'est la queue duveteuse qui reste coincée près des jambes. C'est les oreilles écrasées contre le crâne qui inquiète la géante d'albâtre qui l'accompagne.



Histoire
« Je ne te laisserai jamais derrière. »
La fourrure blême. Le sang qui se répand sur le blanc. Il tâche la pelisse adorée et éclabousse le visage. Il dégueule des cils pâles. Le sang. Partout. Nulle part. Les hurlements qui se perdent, là où il n'y a personne pour les entendre. La douleur qui tremble dans son cœur et les flancs qui brûlent. « Ne tuez pas mon trésor. Ne tuez pas mon trésor. » L'enfant scande, serrant entre ses phalanges brisées le corps d'un louveteau à l'agonie. Petit. Blanc. Souillé par l'hémoglobine.
Ils ont été tués, les deux mômes. Ce jour-là, ils sont morts. Les palpitants ont cessé de battre, à l'unisson. L'Humaine s'est recroquevillée, offrant son dos en cachant sa moitié entre ses bras. Elle s'écrase presque contre son Âme, sûrement pour la soustraire aux regards. Sans doute pour que, à nouveau, elles ne fassent plus qu'un. Comme dans le ventre de sa mère, où louve et humaine n'était pas dissociées.
« Je te sauverai, Momo. Je te sauverai. » Le museau humide du canidé s'est levé vers sa jumelle de cœur, un sourire fatigué sur ses lèvres noirâtres. Dieu, si elles savaient.
Si elles avaient connu le prix de cette captivité dès le départ, sans doute qu'elles se seraient défendu jusqu'à mourir. Sûrement que les jappements d'Immortelle se seraient doucement mués en hurlements féroces pour éloigner les bourreaux. Sûrement.
Peut-être.

Le regard vide. L'esprit ailleurs, à mesure que le cœur se serre difficilement. Toujours là, tapie dans la pénombre. Les iris violacés du loup blanc se pose sur l'Humaine qui brille par ce vide qui règne sur son visage. La peur s'en est allé. L'espoir, aussi.
Les murailles ont été rendues plus fortes. Les frontières se sont dressées, séparant Alaska du reste de ses congénères. Finalement, il n'y a plus qu'Elle. Sa moitié, son tout. Allongée à ses côtés, devenue grande et puissante. Les crocs dévoilés, son allure massive dissuade certains de s'approcher de l'emprisonnée. Un sourire las trouve sa place sur l'albâtre de ses traits, témoignant de cette absence d'émotions tangibles. C'est à peine si, à mesure que les plaies sont façonnées, l'enfant s'éloigne toujours un peu plus. « Tu veux mourir ici ? » Une voix méconnue. Un regard étrange, venu des Enfers. Pupilles sombres qui deviennent carminées sur les extrémités. Aucune réponse. Seulement un œil inexpressif découvert par des cils ivoirins.
Peut-être a-t-il été touché, le bâtard du chien qui s'improvise bourreau. Peut-être est-il aussi usé que celle qui est maintenue derrière des barreaux. Il a trouvé la clé, et le verrou a sauté. C'est à peine si la môme dénudée a réagit. Immortelle l'a fait pour elle, forçant les mains de l'enfant à s'activer sur sa peau salie pour enfiler les vêtements trop grands. Elles sont passées à côté du sauveur, l'état second, et se sont éclipsées dans la nuit noire. Guidée par un domestique, dans la neige qui tourbillonne, le voyage a commencé.
Affamées. Assoiffées.
Les deux moitiés ont trouvé le chemin pour rentrer chez elles. Mais était-ce seulement encore chez elles ? Tout a changé, quand le seuil a été franchit. Plus rien n'avait cette saveur enfantine.
A moins que ce ne soit qu'elles, l'Humaine et la Louve qui ont changé.



Immortelle
L'Ange et l'Amour
Trouver la paix dans son regard de loup. Trouver la sérénité dans l'Âme qui témoigne de cette grande sagesse. Complicité obsessionnelle qui les lie. Amour indicible qui les anime. C'est à peine si, ensemble, elles ont conscience du monde qui les entoure. Le cœur vacille, celui de l'humaine, pas de la louve géante. Non, Immortelle est un roc qui caresse la fébrile demoiselle de ses conseils judicieux. C'est un stratège qui éloigne son amour des êtres malfaisants, emprisonnant la princesse immaculée dans un écrin de douceur.

BY .SOULMATES


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Tout est bon de mon côté. Je te valide donc, Alaska ! Bon jeu parmi nous, n'hésite pas à aller faire ton Journal de Bord et à chercher des liens et des RPS. ♥
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https://royalsfirepensionnat.forumactif.org
 
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